La ligue des droits de l’homme complice avec les autorités algériennes?

Après les révélations du journaliste Hafid NAIT SLIMANE quant à la politique employée par la ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, la LADDH, c’est au tour du militant Yanis ADJLIA de dénoncer cette ligue, notamment ses responsables au niveau de la wilaya de Béjaïa.

En effet, le journaliste et militant kabyle, Hafid NAIT SLIMANE a reçu du moins un commentaire et loin d’une vraie mise au point, sur sa page facebook de la part du vice-président de la LADDH, M.Said SALHI, ce dernier l’a traité « d’agitateurs et de militant de propagande ». Pis encore, afin de détourner le sujet et de fuir aux questions du journaliste, le vice-président l’a traité de « clown » et « d’avocat du MAK ». Il est allé plus loin encore en l’accusant d’avoir « fabriqué scrupuleusement » une affaire pour « obtenir un asile politique en Europe ».

Pour rappel, le journaliste Hafid Nait Slimane a dénoncé dans un post publié sur son compte Facebbok, « le silence » de LADDH de Bejaia notamment, de ne pas réagir suite aux arrestations et « à l’agression sauvage de militants kabyles pacifiques par des policiers algériens à Tizi Ouzou lors du rassemblement de soutien à Merzoug Touati, et surtout la semaine dernière à Tazmalt… » Et « le fait d’interdire la parole à Katia Alik en sa qualité de militante Kabyle à Tizi Ouzou ».

Hafid a révélé, il y a quelques jours sur sa page Facebook, que les responsables de la LADDH se contentent des salaires et des véhicules de service que leur a octroyées des ONG « ces gens là qui se disent militants collaborent directement avec les services de sécurité algériens, et ce, en négociant la tenue de différents rassemblements notamment en Kabylie, ainsi l’existence de ces organismes n’est là que pour rendre crédible le pouvoir d’Alger aux yeux de l’international », a écrit le journaliste.

Quelques jours plus tard, Yanis Adjilia membre du comité pour la libération du blogueur Merzoug Touati sort de son silence en accusant les responsables de la LADDH d’avoir ralenti les actions de soutien en faveur de Merzoug Touati « Des cadres et responsables de ligue des « droits de l’homme » en connivence avec les services de « sécurité »… Leurs noms, leurs salaires, ainsi que leurs privilèges seront publiés ultérieurement à travers la toile… »

A rappeler que le bureau de Béjaia de la LADDH a empêché, la semaine dernière, la tenue d’une réunion du comité pour la libération de Merzoug Touati. « Suite aux pressions des fonctionnaires d’une pseudo ligue des droits de l’homme et de ses acolytes, la réunion prévue à la résidence universitaire Targa Ouzemour est annulée dans la dite cité, et se tiendra malgré tout demain (samedi 30 juin 2018) à 10h dans un endroit public avec les membres du comité pour la libération de Merzouk Touati », peut on lire sur la page Facebook du comité.

Ces révélations laissent planer un doute sur la crédibilité de la ligue algérienne des droits de l’homme à Béjaïa.

Rédaction.

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