La femme du ministre de la Santé a accouché en 2016 en France: Deux ex-responsables du ministère soupçonnés d’avoir organisé la fuite
L’accouchement en France en 2016 de la femme de l’actuel ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, continue de faire des vagues. Ainsi certains milieux soupçonnent deux ex responsables au sein de ce département, limogés par Hasbellaoui, d’orchestrer le lynchage médiatique.
L’information a été révélé par le président du RCD, Mohcine Bellabes qui a ciblé le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, coupable, à ses yeux, d’avoir transféré son conjoint à l’étranger pour un acte médical banal pendant que les Algériens faisaient face à l’épidémie du choléra : «A de rares exceptions près, aujourd’hui plus aucun responsable officiel ne se soigne dans le pays. Il y a même ceux qui optent pour l’Europe pour un simple accouchement ; le ministre de la Santé lui-même donne le parfait exemple en envoyant sa femme en France pour un tel acte banal», a-t-il indiqué.
Ce chef de parti a même révélé que des directeurs d’hôpitaux et d’autres responsables «se soignent» à l’étranger : «Lorsqu’on n’a pas confiance dans le secteur qu’on gère, c’est qu’il y a un problème», a indiqué Belabbes.
Selon lui, cela se passe au moment où les hôpitaux algériens vivent dans des conditions inextricables : «Toute la détresse des populations est illustrée par des hôpitaux-mouroir. Manque de lits, absence d’hygiène, malades entassés dans les structures d’urgences, pannes récurrentes du matériel et pénuries de médicaments, conditions de travail effroyables, le tout dans une indifférence ascendante à mesure que s’élèvent les échelons de la hiérarchie des responsabilités», a indiqué le président du RCD qui plaide pour que «cela change» ! Sur les réseaux sociaux les personnes pensent que le transfert de sa femme en France a pour unique but d’obtenir la nationalité française pour son fils. D’autres estiment par contre que le ministre a une idée très précise sur les hôpitaux en Algérie et de ce fait il n’aurait pas risqué d’envoyer sa femme accoucher dans un mouroir. Un internaute a publié un post dans lequel il met en lumière le décès de son fils Yacine âgé de 11 mois dans un hôpital à Alger «pour le manque d’un masque respiratoire de 7 euros».
Un autre signale que sa femme atteinte d’un cancer «est à chaque fois renvoyée» de l’hôpital de Maghnia, pour absence de médicaments anticancéreux alors qu’on vient à peine d’inaugurer à Maghnia, un beau bâtiment qui leur est réservé : «Je félicite les médecins oncologues, les infirmiers et infirmières pour leur bon travail et leur dévouement, ce n’est pas leur faute. Le problème se trouve à la pharmacie centrale des hôpitaux. Je ne pourrai pardonner quand je vois mourir ces cancéreux, l’un après l’autre c’est plus qu’une non-assistance à personne en danger» dit-il.
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