»Il était une fois Boumediéne »

Par Patrick Baker

FAUX MYTHE ALGÉRIEN…


Désolé pour ceux qui l’aiment par ignorance. Il incarne le mal algérien. C’est un faux mythe. Il était le fossoyeur de l’Algérie indépendante. Il était un imposteur. Il n’avait jamais tiré une seule balle durant la guerre. Il était un psychopathe. Un peureux qui a érige sa force sur la lâcheté et les hautes trahisons. Feu cheikh Seddik qui était imam à Tigzirt avait fait la même université que lui le, décrivait par des mots à peine voilés sur la personnalité monstrueuse de cet homme. Il ne s’appelait pas Houari Boumediene. Il avait usurpé l’identité du grand théologien amazigh. Il s’appelait à vrai dire Mohamed Boukharouba. Ou autrement Mohand Vouthkharouva.
Il n’était pas Arabe mais un kabyle qui portait dans ses entrailles la haine de soi et de son identité pour des raisons que nous ignorons. Si Boumediene était un homme de bien, je serai l’un des premiers à l’applaudir et louer son mérite sans complexe. Mais la réalité est là. Le moindre malheur de cette Algérie a pour origine la responsabilité de cet homme. Je suis une personne éduquée. Je n’attaque pas les morts, car ils sont sans défenses et entre les mains de l’éternel. Mais j’attaque le symbole, le faux mythe.
Pour comprendre le mal de notre patrie aujourd’hui, il faut tout d’abord comprendre l’origine de son mal. L’origine du Big bang du malheur algérien. Tout le reste n’est que conséquences. Il avait jeté la haine, la négation, la fausse identité, le mépris de soi, comme base fondatrices de ce malheureux pays.
Il avait fait de l’Algérie un pays malade. Il avait fait de l’Algérie une copie tout à fait le contraire de la vraie Algérie. Il a érigé une autre nation artificielle, aux antipodes de L’Algérie glorieuse, combative libre et digne.
Le malheur de notre pays est qu’entre ceux qui ont ceux qui ont libéré l’Algérie et ceux qui ont hérité de cette même Algérie c’est la différence entre le blanc et le noir. Le constat est amer contre cet homme affreux et terrible. Il avait soit assassiné, soit exilé tous les pères de la révolution. Les gens qui le connaissent l’exterminé pour qu’il ne reste aucune preuve de sa lâcheté.
Franz Fanon l’avait décrit dès le début comme étant un psychopathe. Ce psychiatre ne s’est pas trompé. Cet homme était complexe. Tantôt il se définit comme étant athée et communiste, tantôt Arabo-Islamiste.
Il avait bousillé le grand potentiel agricole et industriel algérien, à travers ses programmes fous dénommés honteusement révolution agraire et révolution industrielle. Il avait détruit les valeurs de l’algérien, connu à travers le monde, comme étant un sacré grand travailleur.
Il avait bousillé l’école algérienne et l’islam algérien en important des dizaines de milliers d’enseignants et d imam-gourous de l’Égypte particulièrement. C’était des agitateurs des confréries des Frères Musulmans qui gênaient le fameux Nasser. Il s’est débarrassé d’eux en les déportant vers l’Algérie, tout comme on se débarrasse de déchets toxiques et radioactifs. Il avait laissé après sa mort précoce un pays complètement détruit dans ses valeurs fondatrices. Ceux qui croient que l’Algérie était belle, heureuse et digne durant son terrible règne se trompent énormément. C’était une période d’un épanouissement, d’une paix et d’une dignité trompeurs. C’était le calme avant la tempête.
Durant son règne, il avait bénéficié de beaucoup d’atouts pour apparaître faussement grand. Le pays était si jeune. Le peuple était très naïf, illettré et grand travailleurs. Le peuple avait des valeurs occidentales dans le travail, le comportement et aimait bien son pays. Il avait fait abattre sur le pays une terrible dictature où tout est verrouillé, où toute voix qui grondait est vite réduite à néant. Cette dictature était à son extrême non pas pour maitriser le pays, mais pour faire oublier les réalités amère au pauvre peuples Algériens, mais aussi pour calmer sa consciences sur les trahisons monumentales qu’il avait fait envers les martyrs et les combattants encore en vie.
Le peuple venait de sortir traumatiser d’une guerre impitoyable et cet homme avait exploite tous ces atout uniquement pour instaurer son règne sur fond de l’égoïsme et de lâcheté. Il avait accédé au règne du pays après avoir perpétré deux coups d’État et avoir tué près de 1500 algériens. Le premier coup d’État a été perpétré contre l’indépendance en août 1962 avec un bilan de 1000 morts. Il avait envahi l’Algérie avec des armes offertes généreusement par Djamel Abdenasser pour écraser les Moudjahidines qui viennent de libérer le pays. Puis la répression sauvage du soulèvement du FFS de 1963 à 1965 où l’on compte le bilan de plus de 400 morts et la majorité étaient de valeureux combattants rescapés de la guerre d’Algérie.
Le deuxième coup d’État a été perpétré le 19 juin 1965. C’était le coup de grâce contre cette pauvre Algérie où le dernier espoir a été assassiné. Le dernier coup de lâcheté de cet homme a été perpétré en 1970 par l’assassinat de Krim Belkacem l’un des principaux pères de la Révolution. Un homme qui avait pris le maquis 8 ans avant 1954. L’homme qui a négocié et qui a signé l’acte de naissance de l’Algérie indépendante. Il a été étranglé par les hommes de Boumediene dans un hôtel en Allemagne. Sans parler de Boudiaf premier adhérent du FLN exilé. Moufedi Zakaria auteur du texte de Qassaman également écarté et exilé, Colonel Chaabani assassiné … et de bien d’autres lâchetés.
Il avait poussé sa schizophrénie à son paroxysme, en volant les corps des deux Chahid Amirouche et Si El Houas, pour les séquestrer pendants plus de 20 ans dans le sous-sol les Archives de la Wilaya d’Alger. Il a fallu l’arrivée de Chadli, pour enfin les retrouver, les délivrer et les transférer au cimetière de Chouhada d’El Alia. Tout ce qu’il avait semé comme malheur, l’Algérie l’a récolté moins de 20 ans après sa mort. Tous ses actes ont débouchés vers une guerre civile impitoyable avec une facture macabre de plus de 200.000 morts et des dizaines de milliers de disparus, sans parler de la destruction de l’économie et de toutes les valeurs de ce grand pays.
Dieu avait su comment arrêter la marche de ce sinistre personnage. Il est mort très jeune alors qu’il croyait que l’Algérie est sa propriété personnelle et qu’il allait y régner pour l’éternité. Il est mort après avoir souffert terriblement. Toute porte à croire qu’il a été assassiné par ceux qu’il adorait, par ceux auxquels il voulait plaire, au détriment des intérêts de son peuple. Toute porte à croire qu’il a été empoisonné dans son dernier sommet en Syrie, avant de mourir lentement et atrocement. C’était la fin triste d’un homme qui était très injuste et qui incarnait le mal algérien.
Si j’écris ce texte, ce n’est pas par plaisir mais pour contribuer à démasquer le faux mythe de cet homme. Il ne faut surtout pas s’identifier à lui. C’est une grande insulte contre nos glorieux martyrs. L’Algérie ne doit s’identifier, ni dans l’arabo-islamisme, ni dans la dictature de cet homme. L’Algérie doit s’identifier dans l’image de nos valeureux martyrs et dans le génie de ses enfants combattants. L ‘Algérie doit se projeter dans la cours des valeurs universelles de gouvernance. Elle est la seule alternative possible. Tout le reste n’est que perte de temps, du gâchis et retour à la case de départ. L’Algérie est un pays aux potentiels incroyables et une identité et un parcours historique de plus de deux mille ans. Il peut connaître des rebondissements et des développements incroyables en temps record, en utilisant comme outils la vraie identité de ce pays et les valeurs universelles de libertés de gouvernance et de démocratie.
Pardon et Gloire pour nos martyrs.
Longue vie à tous les combattants encore en vie….

Source : ICI

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