Un peu plus loin dans la religion !
Un peu plus loin dans la religion !
Par Nabil Abderrahmane-Chronique du 03/03/18
Nous avons dépassé l’islam par notre volonté qui s’influence régulièrement par le décryptage des histoires prophétiques, authentiques. Qui ont été consenties par la confiance timide de la balourdise. Respectées par nos aïeux, ces consignes sont appliquées à la lettre, et à la moindre occasion qui sursaute la nécessité de l’événement ! Coran, ou autres testaments tous dépassés par le temps, et furent des pivots de la morale actuelle. Aujourd’hui, un ensemble de paroles, entendues ou inventées par des hommes qui prétendent être de la classe du prophète, avec assurance que ces paroles sont originaires des scandales et des différents coups de théâtre de la vie. D’un certain temps. Plus précisément ces paroles sont une prophétie qui doit être appliquée à la minute de chaque jugement : Mariage, divorce, naissance…etc.
De nos jours, la restitution des anciennes traditions, plus ou moins la politique Omeyade et Fatimide refont surface, elles nous obligent à suivre le même procédé que celui suivi déjà après la mort du prophète. En l’absence du politique, et de véritables réformes et solutions pour émettre un point au phénomène «Haraga» le système a opté pour les fatwas des chefs religieux, pour convaincre des jeunes de toutes catégories à ne pas prendre les voiles. Réussite ou mort, dans le large, ou sur la terre ferme ; désormais le jugement est proclamé : Haram.
Plus loin que cela, le religieux s’intègre dans les problèmes de la classe commerciale et touristique. Question bénéfice, achat ou vente c’est la religion qui gère ! Le travail syndicaliste est aussi touché par ce paradoxe. Des imams pour arranger les conflits entre le CNAPEST et le ministère de l’éducation nationale. Chose complètement insensée, qui justifie l’échec du dialogue et du politique à la fois…La manœuvre d’inclure l’idéologie religieuse dans la politique et dans le civile est une substitution de la loi qui n’arrive pas à jouer son rôle. Cela confirme encore une fois la nécessité des homme religieux pour trouver des terrains d’entrante et des solutions pour la nation. Enfaite, c’est le même argument qui résonne l’obligation d’établir un État islamique.
Plus loin encore, Abderrazak MAKRI, rêve d’être l’Erdogan de l’Algérie Peut-être, il va sacrifier la laïcité et la liberté, il va nous montrer le court chemin qui mène à Dieu… Sans doute il va bombarder la Kabylie qui cherche son existence. Il va condamner Kamel DAOUD, à mort, ainsi l’art et la littérature, la musique et même l’amour, vont disparaitre avec la renaissance d’un État islamique.
Abderrazak MAKRI, rêve de l’Anatolie, Kamel DAOUD rêve de liberté, la Kabylie rêve de son indépendance. Dans le rêve vient l’espoir alors rêvons tous pour une noble pensée que chacun de nous voit et juge juste.