Mort d’un jeune Haraga kabyle en Serbie

Un jeune kabyle de 24 ans parti en clandestin, pour s’immigrer en Europe a trouvé la mort cette semaine dans un tragique accident en Serbie, alors qu’il tentait d’échapper aux services de contrôle de ce pays. Le jeune s’appelait A. Belarif. Il était natif du village TighilT Mahmoud Commune de Souk El Tenine en Kabylie.

Selon nos informations, le jeune pour échapper au contrôle des services de répression de l’immigration clandestine, avait monté sur le toit d’un wagon d’un train. Il faisait nuit et sans se rendre compte, il a été électrocuté violemment par les lignes électriques de ce chemin de fer. 

La nouvelle avait plongé les habitants de ce village et de la région dans la tristesse et l’incompréhension, d’autant plus que ce jeune était l’enfant unique de sa famille. 

Face au climat d’anarchie, des horizons incertains, la mauvaise gouvernance, les crises politique au pays, les jeunes algériens sont souvent tentés par l’immigration à tout prix vers des cieux plus cléments, dont la direction la plus prisée est l’Europe. Souvent, tous les moyens sont bons pour fuir ce pays qualifié d’une prison à ciel ouvert ou tout se dégrade chaque jour. Parmi ces moyens radicaux, en plus des voyages par embarcation en traversant la méditerranée par des moyens de fortune, l’on compte l’immigration aventureuse d’un pays à un autre en passant par le moyens orient, les pays de l’Est puis arrivé en Europe occidentale. 

Nous avons rencontré beaucoup de jeunes qui ont prit le chemin périlleux qui vivent désormais à Paris. Avant leur arrivé sur le sol français, ils avaient eu à traverser entre 7 à 9 pays dans des conditions dignes d’un film d’aventure de Hollywood. 

Leur arrivée sain et sauf en France est un miracle. La force pour affronter tous ces dangers est puisée dans leur détermination à décrocher ce rêve de fuir le mal de leur pays qui pourtant se compte parmi les plus beaux et les plus riches au monde, mais que la mauvaise gouvernance avait rendu en un pays à fuir!
Si pour certain, la fin est heureuse, pour d’autres, comme c’était le cas avec le Jeune Amrane, la fin est tragique et on aura du mal à trouver des mots pour qualifier la douleur ressentie en apprenant sa mort, loin, très loin des siens et de sa patrie!


Felas Ye3fu Rebbi


Source : Relais Médias

Souhaitez-vous vous abonner à nos pages?