Affaire Bahia RACHEDI: Éclaircissements du JJC

Éclaircissements de la direction des Journées cinématographiques de Carthage (JCC).

Communiqué JCC 2016

La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux et dans la quelle un témoignage émouvant de l’actrice algérienne Bahia Rachdi, a provoqué la compassion tout autant des facebookers que des officiels, le Directeur de la 27è édition des Journées Cinématographiques de Carthage et le comité d’organisation tiennent à éclairer le public tunisien et algérien sur les points suivants ;
1/ Si nous reconnaissons la valeur artistique de cette grande dame de la télévision et du théâtre algérien, nous précisons que Mme Bahia Rachdi est venue dans le cadre de Sfax capitale de la culture arabe, accompagnée d’un acteur et de la coproductrice exécutive du film « Augustin » programmé à la demande de la production tunisienne pour un maximum de visibilité auprès du public des JCC. D’ailleurs, la salle le « Rio » a été réservée à cette projection (le 29 octobre 2016) sans contre partie. Toute la billetterie était réservée aux invités de la production. D’ailleurs, le film devait passer uniquement le 4 novembre dans le cadre de la manifestation improvisée et hasardeusement intitulée « Les Journées cinématographiques de Sfax ». La grande maison des JCC a quand même pris à sa charge uniquement le transport et l’hébergement d’une partie de l’équipe du film, dont Mme Bahia Rachdi
2/ En ce qui concerne l’incident survenu lors de la cérémonie de la clôture, bien que nous déplorons l’acte indélicat commis par un agent de la sécurité, nous tenons à préciser que l’emplacement réservé à Mme Bahia n’était aucunement choisi pour l’humilier.
Le protocole de l’organisation de la soirée de clôture, a réservé comme pour tous les autres festivals, les premières rangées dans l’ordre suivants ;
*Les membres du jury, les invités des compétitions officielles et les équipes des films participants aux compétitions officielles, les invités chargés de remettre les prix, les journalistes et les acteurs du cinéma tunisien, dans les premières rangées, ce qui constitue près de 600 places.
Il était tout à fait normal, que Mme Bahia, ne remplissant aucun rôle dans ces catégories citées, soit placée au troisième bloc des rangées et qui n’est pas des moindres, car il y a un quatrième et dernier bloc.
-Il est à noter à ce propos que les JCC ne fonctionnent plus en mode délégations mais en mode d’équipe de film, à l’instar des autres festivals de cinéma, et que toutes les équipes sont traitées sur le même pied d’égalité.
-Il est à signaler que le même régime protocolaire a été appliqué par le comité d’organisation lors de la soirée d’ouverture sans que Mme Rachdi ne rouspète.
-Tout au long du festival, la seule réclamation à la quelle le comité d’organisation ne pouvait donner de suite favorable, pour des raisons de surbooking à l’hôtel Africa, est celle émanant de sa productrice et demandant d’être hébergée à l’hôtel Africa et non à l’hôtel Carlton qui est pourtant réservé aux invités des projections parallèles et spéciales.
-Si nous réitérons notre respect à Mme Bahia Rachdi et présentons nos excuses à travers elle à tous les artistes algériens, nous sommes navrés surpris quand même par le fait qu’aucune partie officielle n’ait demandé des éclaircissements à propos de cet incident auprès du directeur des JCC.

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