SÉCURITÉ ROUTIÈRE – Conduite sous l’effet de l’alcool et de la drogue La Gendarmerie nationale dotée de 2 nouveaux appareils de dépistage

Le commandement de la Gendarmerie nationale a procédé à la mise en service de deux nouveaux appareils de dépistage d’alcool et de drogues chez les usagers de la route. «L’acquisition des unités de sécurité routière de ces nouveaux appareils renforce l’action de prévention de la Gendarmerie nationale contre la délinquance routière, dont le facteur humain constitue la cause principale, facilitant ainsi les procédures de dépistage en cas de suspicion de conduite en état d’ivresse», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale. Il s’agit d’un nouvel appareil de dépistage d’alcool, «Éthylomètre», qui remplace l’alcootest et qui se distingue par la facilité de son utilisation et la rapidité de sa réponse qui se fait en un temps très court. «Il suffit de passer l’appareil à proximité du conducteur, susceptible d’être en état d’ivresse (sans utiliser un embout buccal) pour avoir un résultat». Aussi, l’utilisation de cet appareil sur le terrain, lors du constat d’un accident de la circulation, facilitera, selon la même source, les mesures qui s’imposent, puisque les résultats négatifs obtenus par l’utilisation de cet appareil seront joints au procès-verbal adressé aux instances judiciaires compétentes et permettra d’éviter le prélèvement d’un échantillon de sang. Outre «l’éthylomètre», les unités de sécurité routière de la Gendarmerie nationale se sont dotées, pour la première fois, d’un appareil de détection de drogues et de psychotropes, le «Drug test», un dispositif d’analyse salivaire. «L’appareil est simple et d’usage rapide. Il suffit de prélever un échantillon de salive du conducteur suspecté d’avoir consommé une drogue ou pris des psychotropes à l’aide d’une tige de prélèvement d’échantillon qui sera, ensuite, insérée dans un appareil de détection qui affichera le résultat au bout de 10 minutes», a encore précisé le même document. «Ce procédé permet d’éviter le déplacement du conducteur vers l’hôpital afin de prendre un échantillon de sang pour l’analyser et attendre le résultat, ce qui pourrait prendre beaucoup plus de temps. Si le résultat est négatif, le conducteur pourrait alors reprendre sa route sans qu’aucune procédure ne soit prise à son encontre», précise encore ce document.

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