Printemps noir: LES LARMES D’UNE MAMAN
Par : Fatiha Arab
Tout Le monde est heureux. Car c’est le printemps, tout le monde profite de la beauté printanière qu’offre dame nature
Pour moi, le pouvoir m’a privé de ce bonheur à jamais, il a rendu mon printemps noir.
Comment puis-je être heureuse avec le souvenir de mon frère et de mon fils assassinés à fleur de l’âge un printemps noir amazigh.
Ce pouvoir mafieux et assassin m’a d’abord ôté mon petit frère Arab Nacer un 26 Avril 2001 pour ensuite me priver définitivement des câlins matinaux de mon petit amour, mon fils
Iffis Ramtane et me retirer définitive le parfum de mes printemps un 06 Juin 2001.
En grandissant, ses frères et Sœurs ont connu le chagrin de son absence.
On me disait que la douleur s’efface et ne laisse que des traces mais pour moi elle est toujours là et chaque printemps noir ne fait qu’enfoncer d’avantage le couteau dans la plaie.
Comment ? Comment oublier le sang de tous leurs camarades martyrs du printemps noir assassinés pour avoir revendiqué seulement le droit d’exister ?
Tous Les parents de ces valeureux martyrs subissent la même souffrance à longueur des années.
Comme moi, les mamans de ces martyrs se disent toujours, si mon fils était là , il serait marié aujourd’hui, et peut être même un heureux papa .
Je ne cesse de me recueillir devant la tombe de mon fils en sanglots lui chuchotant mon amour éternel priant dieu que son âme et les âmes de tous ses camarades de lutte retrouvent la paix dans son vaste paradis.
Dites Amine.
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