Un vieux bus pour une 5e route.
Un vieux bus pour une 5e route.
Ciel gris, ciel maudit. À Alger ce fut une journée très chaude, sans espoir, avec douleur ! Le premier ministre a augmenté la température, le peuple est absent ! Rien à faire, rien à dire. Loi de finance complémentaire ou passeport pour prendre un café de névrose avec Satan dans le bas de l’enfer ? C’est une question de digestion : le côlon n’est pas à sa place durant ce moi, trop de sucre trop de stress « Je suis Algérien ». Je pense !
Penser à la loi de finance complémentaire sans penser à la façon dont le citoyen finira le mois est-il l’amusement préféré de Ouyahia ? Après la rupture du jeûne, voilà le peuple qui attend bien un bus. Sans destination particulière. La climatisation suffit, surtout celle des prix. Le bus est très connu, enfin une sorte de tôlerie qui recule de l’arrière vers l’arrière, poussée par un vieux carburant qui va bientôt être remplacé. Je pense ! Normalement, incertainement, disait Saïd. C’est une question de tactique. J’explique : 4 4 1 2 et but le peuple est mort de joie et Madjer s’octroie un décamètre à Sablette.
Et Saïd est très content.
-Le monde : mdr
– Le bus « El Khawa » le peuple est fidèle à lui depuis 20 ans. Souvent poussé par Djamel et Saidani, réparé par Ouyahia, nettoyé par Naima Salhi.
Connu sous le nom « je suis qui ? »
– tu veux savoir qui tu es ?
-oui
-2500 Da tu es Algérien… Et tu es dans le même bus que l’Algérie, qui n’a jamais démarré depuis 20 ans. Le bus El khawa va tenir le coup pour une 5e route.
Nabil Abderrahmane/ 05/06/18.
À suivre…