Université de Béjaïa, un salafiste prêche le savoir ! Lettre de Belkacem Mohamme au Recteur de l’université
Polémique autour d’une conférence organisée à l’université A-Mira de Bejaia. Sans aucun affichage, le conférencier réputé pour être un des penseurs du salafisme a eu le droit des honneurs d’un auditorium et de la WebTV de l’université alors que les docteurs font leur soutenance dans des mini-salles de 50 places jouxtant des toilettes publiques et puantes.
Le Pr Saidani soigne son image de marque en marquant des points sur tous les carnets d’adresse peu importe la couleur. Pourquoi ?
Au Pr Boualem Saidani, recteur de l’Université Abderrahmane Mira – Bejaia :
Pourquoi ?
Je ne connais pas votre situation, mais vous devrez avoir des enfants.
Je ne pense pas que vous avez convié vos enfants à assister à la conférence sur la pisse du chameau.
Pourquoi vous faites ça aux enfants des pauvres malheureux ?
Pourquoi ne pas ouvrir des branches scientifiques nouvelles au sein de votre université permettant aux enfants de la Kabylie de s’accaparer de plus de disciplines scientifiques pour concurrencer les universités du monde ? Pour s’accaparer du savoir et servir notre société, notre région, notre pays ?
Dites-nous que vous n’allez pas prendre un bol de pisse de chameau à la place d’une ordonnance d’un docteur en médecine ayant suivi ses études au sein de votre université quand vous tomberez malade.
Faites-vous confiance aux médecins formés au sein de votre institution ?
Y a-t-il un manque de conférenciers pour animer la vie estudiantine au point de faire appel à de tels conférenciers et de surcroît payés sur le dos du contribuable, pourtant l’université de Béjaia forme d’illustres scientifiques capables de répondre au besoin de formation de l’université et même au-delà ?
La société attend des centres de recherche, des hôpitaux, des laboratoires, de bonnes écoles et universités. Nous avons cru que le titre de Pr que vous portez/détenez est suffisant pour être pragmatique, rationnel …mais votre attitude aujourd’hui sème le doute.
Pouvons-nous faire confiance aujourd’hui à notre élite, à nos scientifiques, à nos docteurs, à nos ingénieurs ?
Devrons nous avoir honte ? Que se passe-t-il ?
La société est aujourd’hui déçue, elle n’a plus de repère.
Belkacem Mohammed
Ingénieur en Informatique.