Des étudiants appellent à l’ouverture d’Instituts français en Kabylie
L’Institut français de Tizi-Ouzou est fermé depuis 1994, c’est-à-dire depuis 21 ans, un quart de siècle.
Sur les six instituts français répartis sur le territoire national, Alger, Oran, Tlemcen, Constantine, Annaba et Tizi-Ouzou, seul celui de Tizi-Ouzou demeure fermé, et ce depuis 1994, pourtant, l’attente des étudiants est immense: « cette fermeture est inexplicable. Nous demandons son ouverture au plus vite possible », nous dira Sofiane, un étudiant en fin de cycle à l’université de Tizi Ouzou.
Pour justifier cette décision de fermeture du dit centre, les responsables ont avancé, à l’époque, « des raisons sécuritaires ».
Aujourd’hui les étudiants de Kabylie se trouvent dans l’obligation de se déplacer vers Oran et Constantine pour passer les examens du TCF,DELF,DALF (après la clôture des prises de rendez vous à Alger), ensuite entamer les démarches campus France afin de poursuivre leurs études en France, « ce qui est fatigant et coûteux », ajouta notre source.
Alors que la Kabylie est le berceau de la francophonie en Algérie, que la quasi-majorité des étudiants Algériens qui se rendent en France sont des Kabyles, des étudiants des trois université de Béjaia, Tizi Ouzou et Bouira ont appelé à la réouverture de l’institut français de Tizi Ouzou et l’ouverture d’un autre institut français à Béjaia pour faciliter la tache des démarcheurs et pour enrichir les échanges culturelles entre la Kabylie et la France.
Abbas. M