Béjaia: qui est le coupable du chaos?
Pourquoi nos jeunes se fatiguent –ils à jeter des pierres sur des policiers tandis qu’ils peuvent prendre des armes et mettre fin à leur marasme?
Pourquoi saccagent-ils des édifices publics pour pleurer, le lendemain, une absence de service ?
Pourquoi quittent-ils le chemin du pacifisme pour rejoindre celui du ‘’cacifisme’’, de la violence et de l’anarchie ?
Nous avons tous suivi ce qui s’est passé, aujourd’hui, à Béjaia. Des commerçants répondent à un appel à la grève lancé par des pages Facebook gérées par des inconnus et d’autre part, des jeunes en colère investissent les rues de Béjaia et saccagent des commerces.
Mais c’est quoi leur soucis ?
Cela fait longtemps qu’ils n’ont pas fait face aux policiers et puis c’est leur façon à eux d’entamer la nouvelle année. S’offrir un spectacle en fermant les routes et en brûlant des pneus !
Ne croyez pas qu’ils se sont révoltés pour dénoncer la mise en vigueur de la honteuse loi de finances imposée par la mafia d’Alger et adoptée par un parlement incompétent.
Il faut plutôt descendre dans la rue, interroger ces jeunes manifestants pour comprendre que la plupart d’entre eux sont présents sur le terrain rien que pour l’ambiance. Caillasser des policiers serait, pour eux, plus amusant que le fait de fumer un joint. La violence les distrait et c’est gratuit ! D’ailleurs, ils ont même profité l’occasion pour saccager le siège de la SNTA.
Les partis politiques et les associations ont brillé par leur absence pendant que Béjaia brûlait. Ils étaient occupés ailleurs, mais, certains se sont contentés de coller une phrase à travers les réseaux sociaux dans le but d’apaiser les tensions.
Mais qui est le coupable ?
M.Amel