Université de Béjaia: un repris de justice sème la terreur à Targa Ouzemour
A l’instar du désordre et de la crise qui règnent, ces dernières années, à l’université de Béjaia, un autre phénomène vient de refaire surface. Il s’agit d’un cri d’alarme de plusieurs étudiantes victimes d’agressions à l’intérieur même du campus de Targa Ouzemour.
En effet, selon des témoignages, un repris de justice sème la terreur, depuis quelques jours, « du coté ouest du campus, un endroit isolé que les agents de sécurité visitent rarement », nous confia une étudiante victime d’une agression verbale dans ledit campus.
Plusieurs étudiantes ont, par ailleurs, été victimes d’une tentative de vol et de viole. « Ce genre d’incident a toujours eu lieu au sein de notre université. Nous avons sollicité, à maintes reprises, le premier responsable de la sécurité et même le recteur, ces derniers, n’ont jamais bougé le petit doigt pour mettre fin à ces dépassements », ajoute la même source.
Par ailleurs, une étudiante témoigne, à travers les réseaux sociaux, quant à l’agression dont elle a été victime : « Aux environs de midi et quart, en sortant de ma salle de TD au couloir, j’ai été surprise de la présence d’un jeune extra à l’université, m’invitant de m’arrêter et de rester à ma place, tout en me donnant deux coup sur mes épaules, j’ai tentée de pousser des cris, il m’a prise en me collant face au mur dans le but de m’étrangler. Soudainement, un couple d’étudiants fait son apparition, il a pris la fuite, j’ai abandonnée mes affaires et je me suis réfugiée dans la loge des gardiens qui m’ont signifié que d’autres étudiantes ont été victimes, ce matin, d’une agression commise par la même personne ! » .
Le phénomène de l’insécurité refait donc surface au campus de Targa Ouzemour, ce dernier, demeure en crise et déstabilisé par la grève des enseignants et des étudiants quant au choix de la faculté à délocaliser vers le nouveau campus d’Amizour et d’autres revendications à caractère pédagogique.
Ameksa