Cevital de nouveau bloqué par l’EPB : risque de pénurie de sucre sur le marché national

Le blocage, par l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), des équipements destinés aux usines Cevital de la wilaya de Béjaïa ne va pas gêner que le fonctionnement de ces installations.

Les conteneurs transportent des équipements destinés à la réparation et l’entretien des machines de la raffinerie du sucre et celle de l’usine de jus et confitures d’El Kseur. Or, le retard dans le débarquement de ces pièces engendrera, à terme, un arrêt de la production du sucre. «Si la situation persiste, nous serons contraints d’arrêter la production de sucre. Etant donné que nos stocks ne permettent d’alimenter le marché que durant 5 jours, une pénurie de ce produit risque donc d’arriver», indique un haut cadre de Cevital. Ce responsable dit que son groupe n’a pas l’intention de faire du chantage. Mais il impute l’entière responsabilité au directeur de l’EPB.

Cevital n’est pas le seul producteur de sucre dans le pays. Mais il est de loin le premier pourvoyeur du marché national de ce produit très consommé par les Algériens. Le groupe industriel exporte même une bonne partie de sa production dans plusieurs régions du monde.
Le port de Béjaïa a empêché le déchargement de 16 conteneurs du groupe agroalimentaire Cevital. Ces conteneurs, embarqués à bord d’un bateau français appartenant à l’armateur CMA, sont toujours en rade au large de Béjaïa en attendant que l’autorité portuaire décide de revenir à de meilleurs sentiments.

Une situation qui pousse les responsables de l’entreprise à envisager de déposer une plainte pour «blocage».
C’est la troisième fois en 2017, que le port de Béjaïa bloque des équipements destinés à Cevital. Dans les deux premières fois, l’EPB a interdit à deux bateaux de décharger des équipements destinés à la construction d’une usine de trituration de graines oléagineuses. Une installation, qui n’a toujours pas vu le jour, étant donné que les équipements qui lui sont destinés sont toujours stockés dans un port étranger en attendant une autorisation d’être déchargés en Algérie.

Source : El Watan

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