Illégale l’augmentation des tarifs !

La mise en vigueur de la loi de finances de 2017 a suscité la colère des commerçants qui ont baissé leurs rideaux à Béjaia depuis lundi  2 Janvier, répondant ainsi à l’appel anonyme à une grève de 5 jours, lancé à travers les réseaux sociaux. Cette grève s’est transformée en émeutes à Béjaia et a engendré d’énormes dégâts matériels.

Les pères de familles, quant à eux, ce sont rendus, fin décembre, dans les différents espaces de vente, et ce, dans le but de s’approvisionner des produits de première nécessité «avant la flambée des prix ». Néanmoins, ces pères de familles ont vu les prix doubler avant même le vote du projet de la fameuse loi de finances par le parlement algérien.

Par ailleurs, vu l’arsenal de textes législatifs et réglementaires fixant les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur, relatif aux règles générales de protection du consommateur, à la concurrence et aux règles applicables aux pratiques commerciales, des experts dans le domaine de l’économie viennent de tirer la sonnette d’alarme quant à  l’absence des directions concernées : « le prix de cession à consommateurs de la semoule extra de blé dur chez les grossistes et le détaillants varie de 1 100 à 1 450 DA le sac de 25 Kg. Idem pour la baguette de pain cédée chez le boulanger à 10 DA et la pochette de lait à 27,50 DA », indique M. Ait Braham, spécialiste en économie.

« Toutes les tarifications dépassent les prix subventionnés et fixés. Où sont les services de la D.C.P ? Et pourquoi le consommateur se laisse-il arnaquer? Il semblerait qu’il n y a ni facturation ni reversement de la T.V.A ! », précise la même source.

Samir.B

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